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Family Business

Le 28 juin 2019, Netflix propose une nouvelle mini-série comique à ses abonnés : Family Business !

Aux commandes : Igor Gotesman, acteur, scénariste et réalisateur français ; vus et connus pour Five, Un Homme pressé ou encore Mon inconnue.
Autant vous dire qu’avec Family Business, il s’entoure d’un casting particulièrement alléchant : Gérard Darmon, Jonathan Cohen, Julia Piaton.

 © Netflix France

SYNOPSIS

Joseph Hazan (Jonathan Cohen) se rêve en chef de start-up, plutôt qu’en nouveau dirigeant de l’entreprise familiale tenue par son père (Gérard Darmon) : la boucherie Hazan.
Un événement va venir bouleverser l’avenir de cette petite famille d’une manière totalement inattendue…le commerce de cannabis !

WEED OR BIDE ?

Le cannabis est clairement un faire-valoir pour les protagonistes de la série, et donc absolument pas une vitrine comme on pourrait le penser. Il va être l’élément moteur du scénario, mais en aucun cas le pilier de Family Business.
Ne vous attendez donc pas à une réflexion profonde sur la législation du cannabis (du moins dans cette première saison), ou un point de vue spécifique sur la question, vous risqueriez d’être déçus.
En soi, ce n’est d’ailleurs pas gênant.

UN CASTING AU TOP !

À mon sens, la force de la série réside en son excellent casting.
On y retrouve des têtes connues (Jonathan Cohen, Gérard Darmon, Julia Piaton), mais on y (re)découvre également de nouveaux talents : Lina El Arabi (actrice majeure de la série France 2 Philarmonia), Louise Coldefy (aperçue notamment dans Loue-moi, Le Gendre de ma vie) etc.

Chaque acteur participe à la crédibilité de l’histoire et de cette famille Hazan, à laquelle on s’attache rapidement. Au départ, on peut être sceptique et douter d’une cohésion au sein d’un groupe de comédiens aux ADN comiques assez variés. Mais cela marche. L’alchimie opère incontestablement.

UN SCÉNARIO ORIGINAL ET PROMETTEUR

Nombreuses sont les thématiques abordées dans Family Business. Oubliez le cannabis, qui n’est qu’un sujet d’arrière-fond comme nous le disions précédemment ; les personnages évoluent surtout autour de questions comme le deuil, l’homosexualité, l’amitié, les relations père-fils. Rien de révolutionnaire, d’autres séries en parlent de manières plus approfondie et intéressante, mais tout de même c’est suffisamment prenant pour nous tenir en haleine.

Le seul bémol que j’émets concerne le rôle des femmes dans cette fiction. Elles sont omniprésentes dans la série, ce qui est un excellent point ; mais pour deux d’entre elles je m’interroge.

Je pense notamment à Clémentine qui, même si elle est à mourir de rire, met en lumière toutes les névroses féminines dont la redondance est parfois affligeante dans les produits audiovisuels et cinématographiques.

Pareil pour la dealeuse/mafieuse que la famille Hazan rencontre en fin de saison qui, malgré la volonté de la série d’en faire un personnage « badass » et puissant, me pose « problème ». Pour asseoir son autorité, on la retrouve dans des postures ou des comportements autant dégradants pour l’homme que pour elle-même…Dommage. Je vous laisse seuls juges d’une des dernières scènes où les armes règnent toujours, lorsque le méchant est masculin. Ici, l’option est autre. Je note la pointe d’originalité et la prise de risques, mais je ne suis pas convaincue.

© Netflix

Family Business est sévèrement jugée par la critique, mais on sait qu’il est de bon ton en France de dénigrer les productions « maison ».
Certes, il ne s’agit pas de la série de l’année ni d’un chef-d’oeuvre ; mais on passe un agréable moment et dévore les 6 épisodes de 27 minutes d’une seule traite.

Mention spéciale pour l’hilarante obsession paternelle autour d’Enrico Macias !

Une saison 2 a d’ores et déjà été annoncée et confirmée !

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