Ce que j’ai pensé du pilote de The Queen’s Gambit
Le 23 octobre 2020 sortait une nouvelle série Netflix : The Queen’s Gambit.
Je ne sais rien de la série, juste que l’actrice Anya Taylor-Joy est beaucoup trop belle en rousse.
7 épisodes d’une heure, j’ai regardé pour vous le pilote !
Tirée d’un roman
La série est une adaptation du roman du même nom écrit par Walter Tevis en 1983. Il y raconte la vie d’une génie des échecs, à partir de son arrivée à l’orphelinat.
Cette fiction aborde pleins de sujets hyper intéressants comme le féminisme, les addictions et évidemment les échecs. Car oui, ça parle beaucoup du jeu des échecs ! Rien que le titre est le nom d’une ouverture du jeu appelée en français ‘Gambit dame‘.
Une scène d’ouverture qui met en appétit
On est à Paris en 1967. Une jeune femme, dans le noir dans sa baignoire, est dérangée par un valet hôtelier. Elle est attendue. En quatrième vitesse, elle se prépare, se dépêche, se cogne, cherche ses affaires dans cette chambre d’hôtel dans un bordel sans nom. Elle avale deux petites gélules vertes avec une mini bouteille d’alcool. Je ne sais pas quelle heure il est, mais c’est le matin. Un signe d’addiction aux pilules vertes et à l’alcool ?
Notre belle rousse court pieds nus à travers l’hôtel, essaie de paraître digne mais finit par préférer courir pour rattraper son retard. Lorsqu’elle arrive au lieu de son rendez-vous, elle est accueillie par une armée de photographes et un jeu d’échecs. Et là, flashback.
L’intrigue commence
Beth Harmon perd sa mère lors d’un accident de voiture alors qu’elle n’a que 9 ans. On voit son arrivée à l’orphelinat avec des responsables qui n’inspirent pas confiance. Je vais vous dire, même si j’adore le style de Mme Deardorff, je ne la sens pas.
Au cours de ce pilote, nous assistons à la découverte des échecs par Beth grâce à ses sessions secrètes avec l’homme de ménage de l’orphelinat. Malgré son ego, il va lui apprendre ce qu’il sait et je trouve ça trop beau.
Cependant, on découvre aussi comment a commencé son addiction aux gélules vertes…
Les années 60
Ce que j’ai bien aimé dans ce pilote, c’est qu’on y voit les rouages d’un orphelinat des années 50-60. Le bien-être des enfants n’était pas pris en considération, il fallait juste qu’ils restent calme. Dans cet orphelinat de filles, ils leur donnent TOUS LES JOURS des « vitamines ». Une gélule rouge et une gélule verte. Que fait la rouge ? Je ne sais pas. Mais la verte elle… C’est un calmant en fait. Et les calmants, ça fait quoi ? Bah ça rend addict…
Les costumes sont dingues et – pour moi – historiquement cohérents. Les coiffures et maquillages le sont aussi et je trouve ça top. En plus les 60’s sont vraiment des années tellement inspirantes pour la mode féminine !
Je trouve en plus que tous les personnages sont criants de réalisme, comme la petite Jolene qui dit qu’elle est trop vieille, trop énergique et trop noire pour être adoptée… Ça fend le cœur et on a envie d’aller la secourir.
En bref, je vais binger cette série car je suis de nouveau malade et je ne peux pas faire grand chose d’autres alors autant me mater les 6 heures restantes !
Dans un grand chaudron, mélangez une bonne poignée d’influence Disney, une pincée d’humour noir, plus de 500 kilos de livres, un soupçon d’arc-en-ciel, les lunettes d’Harry Potter, vos codes Netflix et un panier de curiosité jamais satisfaite, et j’apparaîtrais comme par magie!