Ce que j’ai pensé du pilote de I’m Not Okay With This
En ce temps de confinement, nous passons encore plus de temps devant Netflix. Enfin, je passe encore plus de temps devant Netflix.
Aujourd’hui je ne vous parlerai que du pilote de I Am Not Okay With This. Pourquoi ? Non pas parce que je n’ai pas accroché (je vais regarder le reste de la série une fois que j’aurai fini cet article), mais parce que le pilote est un épisode essentiel pour une série. S’il ne plaît pas, les épisodes suivants ne seront pas regardés. Alors, parlons-en ensemble !
Pas une série pour tout le monde
La limite d’âge pose une distance claire : interdit aux moins de 16 ans, avec un un avertissement pour prévenir de la violence. Si vous n’aimez pas l’agressivité, le sang et le langage vulgaire, passez votre chemin ! Cette série n’est pas faite pour vous.
J’ajoute aussi que les personnages principaux sont majoritairement des adolescents.
L’intrigue
Une voix-off nous accompagne tout le long de cet épisode. C’est la voix de Sydney, une adolescente qui vient de perdre son père. Très peu sociale, elle a une meilleure amie adorable Dina et un voisin un peu bizarre Stanley. Seront-ils ses acolytes dans les épisodes suivants ?
Lorsque nous rencontrons Dina, nous faisons aussi connaissance de son nouveau petit ami, Bradley. Sydney n’a pas l’air d’en être une grande fan. Serait-elle amoureuse de Dina par hasard ? Ou était-elle simplement jalouse car elle a l’impression qu’un mec lui pique sa meilleure copine ?
Sydney a des petits soucis de tempérament qui seraient dûs à la disparition de son papa. Très compréhensible. Elle a un système de communication avec sa mère qui se base sur le sarcasme et s’envoyer des fions à longueur de temps. Je trouve que cela décrit bien comment la perte d’un être cher, et le manque de communication peuvent déchirer toute une famille sans aide extérieure, comme un psychothérapeute.
Ainsi, Syndey réalise que, lorsqu’elle a un trop plein d’émotion (tristesse, colère ou frustration), elle a un pouvoir surnaturel de destruction. DAM DAM DAAM.
C’est ainsi que j’ai interprété l’intrigue de ce premier épisode.
L’esthétique
Fan. Je suis fan. Vous avez vu la série The End of the F***ing World ? Je trouve qu’il y a la même idée dans la façon de filmer les personnages. Presque de face, très esthétique, les regards très proches de la caméra, une sorte d’intimité entre le personnage et le spectateur. Et puis, Sydney a un côté très impertinent que j’adore, comme le personnage d’Alyssa dans The End of the F***ing World.
Il y a aussi les cadres dans le cadre. Une cinématographie et un cadrage que je trouve très inspirés de l’esthétisme des films de Wes Anderson, et dont je suis une grande admiratrice.
Je ne vais pas vous faire une analyse plan par plan, mais voici une petite, c’est gratuit. Dans la dernière scène de l’épisode, il y a un carré de lumière. Sydney ne s’y place pas à l’intérieur mais sur le bord. Elle est dans la lumière mais à côté comme dans la société : elle en fait partie mais elle est décalée.
La série étant basée sur le roman graphique Pauvre Sydney ! de Charles Forsman, je me demande si le réalisateur a cherché à coller à l’esthétisme du livre. Pour cela, il faudrait que je puisse l’avoir entre les mains, mais je suis confinée.
En conclusion
Je vais finir cette série car elle m’intrigue beaucoup et son esthétisme me remplit de joie ! Il y a sept épisodes d’environ 20 minutes chacun. Pas de quoi occuper une journée, mais 2h30 facile !
Allez-vous regarder cette série ? L’avez-vous déjà vue ? Partagez votre opinion dans les commentaires !
Dans un grand chaudron, mélangez une bonne poignée d’influence Disney, une pincée d’humour noir, plus de 500 kilos de livres, un soupçon d’arc-en-ciel, les lunettes d’Harry Potter, vos codes Netflix et un panier de curiosité jamais satisfaite, et j’apparaîtrais comme par magie!
4 commentaires
Natacha
Que dire d’autre que ca donne envie d’aller se jeter sur cette serie !
Approche légère et super intéressante d’une série inédite. Le pilote me donnera peut etre envi de voir la serie mais pour l’instant Zoé me donne envi de voir le pilote. L’oeuf ou la poule on se demande encore et toujours 😂
Team Jaïne
Avec grand plaisir ! On a hâte de lire votre retour !
Cla
Au premier abord cette série ne m’attirait pas trop, mais après avoir lui cet article je suis curieuse de la découvrir. Je vous dirai ce que j’en ai pensé !
Unsy
C’est drôle parce que bien avant que ne soit indiqué « par le réalisateur de the end the f***ing world », j’avais deviné, c’est tellement frappant ! Et tout comme j’ai beaucoup aimé la série, je pense que celle-ci me plaira, en tout cas le pilote a le don de m’intriguer & me donner envie, surtout avec ce côté surnaturel uhuh, c’est sûr que je vais aller regarder ça 😀 merci pour le tuyau :p