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Expliquer Noël aux enfants en bas âge

Noël avec des enfants, cela a toujours quelque chose de magique ; surtout quand ces derniers sont en âge de parler et de comprendre ce qu’il se passe, ce qui les entoure. Mais lorsque l’on a des enfants en bas âge, comment peut-on s’y prendre pour fêter, partager et transmettre l’esprit de Noël ?

Pour ma part, j’ai deux petits bouts de chou de moins de trois ans et d’âges différents. Le dernier va d’ailleurs fêter son premier Noël ! Il est donc assez difficile d’expliquer concrètement ce qu’est cette fête, et d’avoir le ressenti de l’enfant. C’est pourquoi cela peut être judicieux d’y aller étape par étape.

Tout d’abord, je pense que le livre est un très bon outil pour expliquer à l’aide d’illustrations ce qu’est Noël et ce que cela représente. Il suffit de le lui présenter quelquefois, même hors fêtes de fin d’année, et de lui lire en s’appuyant sur les dessins et en commentant ce que l’on voit.
À force de leur raconter ces histoires, les enfants intériorisent certaines choses de manière plus ou moins conscientes. Les images du père Noël et/ou du sapin peuvent ainsi leur sembler assez familières. Ils finissent par les montrer sur le livre ou – pour les plus petits – par les fixer longuement en s’attardant dessus.

Cette introduction vous permet d’accéder à la seconde étape, que l’on pourrait appeler « l’immersion » dans ce monde merveilleusement coloré, je parle bien évidemment des décorations.

Il y a celles que l’on peut voir en se promenant dans nos villes : les décorations des particuliers qui font de leur domicile de vrais petits chefs d’œuvre lumineux. Il y a aussi, dès la nuit tombée, les décorations faites par les municipalités qui ornent les rues principales de grandes guirlandes scintillantes.

Il existe aussi les fameux marchés de Noël, qui malgré leur caractère éphémère, favorisent plusieurs animations et balades. C’est un événement qui nous immerge dans l’esprit de Noël avec sa gastronomie, ses décors, son ambiance et sa tradition en général.

On peut aussi amener ces illuminations dans nos intérieurs. Elles permettent d’égayer le foyer, de le rendre plus chaleureux et festif.

Selon l’âge des bambins, certains se contenteront de regarder les décorations et les guirlandes lumineuses, et les autres pourront participer activement en mettant la main à la pâte.
Mon plus grand a d’ailleurs essayé (non sans mal), d’accrocher une boule dans le sapin. Le simple fait de la toucher et de tenter de la poser sur l’arbre, lui a procuré un grand bonheur. Pour ce qui est de la guirlande, c’est déjà plus facile de la déposer sur les branches, ce qui l’a pleinement satisfait.

Une fois le sapin décoré, quelle ne fut pas sa joie de le voir s’illuminer devant lui ! Il m’a regardée, émerveillé, en s’exclamant « Whouaah ! ». Il s’est alors assis au pied du sapin, en le contemplant sous les yeux de son petit frère : il était comblé et moi également !

En ce qui me concerne, lorsque j’étais petite, Noël s’accordait avec le décompte du mois de décembre. En effet, le plaisir de cette fête réside également dans l’attente de ce moment en famille (ou entre amis).

Pour moi, il n’y a pas de Noël sans les incontournables calendriers de l’avent. Il en existe dorénavant de toutes sortes : avec des produits de beauté, du maquillage, des jouets, des bières… Cette année, mon grand aura le droit à son premier (et pas le dernier !) calendrier de l’avent au chocolat. Je ne parle pas de ceux de grandes marques, non ! Je parle de ceux, un peu plus traditionnels et accessibles, avec le petit carré de chocolat, moulé aux différentes empreintes (un flocon de neige, un renne ou un père Noël), qui sépare les vingt-quatre jours de Noël. J’ai fait le choix de réitérer cette tradition familiale qui nous apportait une dose de magie quotidienne.

Et pour finir, l’apothéose de Noël et des fêtes de fin d’année : c’est évidemment le Jour J. Le 24 au soir pour certains, le 25 pour d’autres : je parle du repas familial où l’on partage de bons moments réunis à la même table, pour savourer un festin copieux et festif avec les enfants en tant que « mascottes ».

Effectivement, un des passe-temps les plus courants est de s’extasier sur l’évolution des enfants, leur taille, leurs changements physiques et leurs capacités qui s’accroissent à vitesse grand V, mais encore plus chez les bébés. On se raconte des anecdotes récentes sur les petits, leurs différents exploits… Et ceci se termine avec la distribution des cadeaux, qui se traduit souvent par des enfants qui jouent avec l’emballage plutôt qu’avec le jouet en lui-même.

Les enfants sont curieux et « touche-à-tout ». Ils sont intrigués et découvrent en manipulant des objets qu’ils ne connaissent pas encore, ou qu’ils n’ont pas l’habitude d’avoir entre les mains. Pour les enfants en bas âge, l’important n’est pas le jouet en lui-même, c’est la découverte en général : les explorations visuelles, auditives et manuelles, celles qui leur révèlent le monde.

Que l’enfant ait saisi – ou non – l’esprit de Noël, sa portée, son impact ; l’important est de lui transmettre petit à petit ce que cela représente pour nous.

De toute façon, il ne va pas tout retenir en une fois. Cela va être le fruit de plusieurs années de découvertes, à l’échelle de son évolution et de sa maturité.

Il n’y a donc pas de bonne façon de faire, il s’agit seulement de partager la perception que l’on a de Noël en lui donnant un aspect magique et féerique, si l’on souhaite garder intact (encore quelques temps) l’âme d’enfant de son tout-petit.

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