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Découvrir Séville en février !

Après plusieurs années de dur labeur, je me suis enfin accordée quelques jours de repos à l’étranger.
Quelle destination choisir au mois de février ? Du froid ? Du chaud ? En Europe ? Plus loin ? Dilemme cornélien.

Très vite, je me suis rappelée qu’une ville me faisait de l’œil depuis longtemps : Séville.
En deux clics, je réserve quatre jours dans ce sublime coin d’Andalousie…autant vous dire que je suis revenue conquise !

Située à 2h30 de vol de l’Hexagone, Séville est une métropole pleine de charme, où il fait bon vivre. Les tarifs sont d’ailleurs très abordables.
Il n’en fallait pas plus pour me convaincre ! Bagages en mains, lunettes de soleil sur le nez : vacances me voilà !

Point Météo…

J’ai été gâtée : grand soleil tous les jours ! 30 degrés et un léger vent frais pour accompagner chacune de mes balades…un temps surréaliste (et inquiétant pour le climat, faut le dire) mais idéal pour le programme chargé prévu.
Renseignez-vous toujours au préalable, le mois de février reste ceci dit un bon compromis si vous recherchez un peu de chaleur, mais pas trop !

Jour 1 : mode touriste activé

Avec seulement 3h30 de sommeil emmagasinées, je dois admettre que je n’avais rien défini de particulier pour ce premier jour sur place.
Je me suis simplement laissée guider par les rues intimistes et colorées.

Dans chacune d’entre elles : un détail architectural, un monument, un patio arboré…on ne sait plus où donner de la tête tant il y a de choses à voir !

Ce qui est génial avec cette ville, c’est que vous pouvez traverser tous les quartiers à pied, sans aucunes difficultés.

Je commence par le Quartier Macarena (Img 1, 2 & 4) protégé par ses murailles et s’ouvrant sur sa magnifique basilique jaune et blanche. On déambule et se perd avec plaisir dans ses ruelles pittoresques. Soyez attentifs aux murs des habitations, aux fenêtres : vous y découvrirez de petits trésors.
Plus loin, je découvre la Metropol Parasol (Img.3), situé dans le Quartier d’Encarnación-Regina. Structure de bois de 150x75m, elle offre un point de vue agréable sur les alentours, tout comme un excellent endroit pour faire une petite pause.
Je poursuis ma route dans le Quartier de la Gran Via et tombe sur un incontournable de Séville : La Plaza de España. Conçue par l’architecte Anibal Gonzalez, ce joyau andalou émerge en 1929 à l’occasion de l’exposition ibéro-américaine. Au centre de celle-ci, vous trouverez les statues du célèbre Don Quichotte et de son fidèle Sancho. Je vous conseille vivement de traîner un peu dans les jardins alentours, vous pourrez y prendre de très beaux clichés.

Jour 2 : 27km de « whaouuu »

Pour le second jour, le programme était bien plus déterminé.
Je me suis dirigée directement vers le Barrio Santa Cruz – quartier à découvrir absolument si vous êtes de passage à Séville – pour visiter en premier lieu la Cathédrale de Séville ainsi que la Torre Giralda.
Comptez 10 euros pour découvrir ces monuments, sans guide ni audioguide. Il en existe bien évidemment, à vous de décider quelle option vous convient le mieux.
Autant l’une que l’autre sont à couper le souffle : leurs architectures sont incroyables. La Tour Giralda offre une magnifique vue de l’agglomération, vous permettant d’y découvrir tous ses immeubles blancs…la cerise sur le gâteau reste la cour intérieure de la cathédrale : un véritable petit paradis sur Terre.

Le marathon continue avec la visite de l’une des plus belles merveilles d’Andalousie, et je peux vous dire que les locaux en sont fiers : El Real Alcazár. Palais fortifié érigé sous le règne de l’émir Abd-al Rhaman III, il se compose d’une multitude de salles ornées de céramiques, faïences et arabesques ; mettant en lumière toutes les cultures ayant traversé ce lieu magique !

Tout est grandiose…presque irréel. Alcazár vous donne l’impression de n’être qu’un songe. Des jardins au palais en lui-même, vous restez ébahis et bouche bée face à tant de splendeur. À voir IMPÉRATIVEMENT !
Réservez toujours vos places en ligne, surtout si vous partez en été, cela sera un vrai gain de temps ! Comptez environ 15 euros par personne.

Pour terminer la journée en beauté, j’assiste au coucher du soleil Calle Virgen de Regla, près de la Torre del Oro. Vous pourrez y siroter une délicieuse sangria, en admirant quelques artistes de rue.
Puis je finis par rejoindre mon hôtel à pied, sur la promenade piétonne, le long du Guadalquivir…un vrai moment suspendu.

Fatiguée par ces 27 kilomètres, mais des étoiles plein les yeux.

Jour 3 : La découverte de Triana

Le matin, je me laisse tenter par le Musée d’Art Contemporain de Séville, ayant pris place dans un ancien monastère. De l’extérieur, le lieu me semble charmant. Je suis curieuse…j’entre. Le tarif à l’entrée (1,80 euros), est aussi un bon argument.
Pendant 1h, je tombe des nues. Je trouve le lieu vide, mal exploité. Les artistes sont peu nombreux…les œuvres, n’en parlons pas. Dommage pour un endroit avec une telle âme… Peut-être suis-je tombée sur une période creuse, où les expositions sont restreintes ?
Si vous avez eu l’occasion d’en faire la visite et que vous avez un tout autre avis, je suis tout ouïe.

Après la pause déjeuner, j’atterris enfin à Triana. C’est un quartier beaucoup plus populaire et commun, emplis de petites boutiques d’artisans.
Il est idéal si vous êtes à la recherche de belles céramiques et poteries : c’est un peu THE PLACE TO BE !

Vous y trouverez son marché, de renom (Mercado de Triana). Je vous conseille d’y aller tôt dans la matinée, histoire de vraiment profiter de ses produits et de son ambiance.

J’ai malheureusement été moins séduite par cette rive du fleuve…Triana reste cependant un incontournable à voir dans la région.

Jour 4 : Souvenirs souvenirs…

Les voyages se terminent généralement par une session shopping. On passe des heures à arpenter les rues, pour trouver LE souvenir qui fera plaisir à nos proches.

Voici donc quelques adresses.

Coco Sevilla, dans la Calle Aguilas, au cœur du Quartier Alfalfa.
Tenue par un français résidant à Séville depuis 25 ans, cette petite boutique ne paye pas de mine, mais regorge de trésors (illustrations, céramiques anciennes, bijoux, tissus). Son hôte est absolument adorable…discuter avec lui s’avère être un réel plaisir !

Arte Sano, juste en face de l’enseigne précédente. Là aussi, l’endroit regorge de créations artisanales aussi ravissantes les unes que les autres : éventails, bijoux, couverts en céramique, faïences etc. On voudrait tout acheter !
La crème de l’établissement reste sa responsable, à la gentillesse et la douceur inégalables.

Pour les épices et produits locaux, je vous recommande chaudement le Barrio Santa Cruz ! Une grande variété d’échoppes y proposent des marchandises artisanales de qualité et authentiques.

Côté restauration, je n’ai pas spécialement de bonnes adresses à vous communiquer. Je vous conseille de faire au feeling, selon votre rythme de voyage. Pensez seulement que les espagnols ne vivent pas de la même manière que nous ! Attention aux horaires d’ouverture et fermeture, relativement tardifs !

Pièges à éviter !

1) Les taxis ! Sans vouloir généraliser, mais pour en avoir discuté sur place avec d’autres touristes, je peux vous assurer que les prix sont exorbitants ! Exemple, pour aller de l’aéroport de Séville à mon hôtel, il n’y avait que 10km. Non seulement le tarif affiché sur le compteur était de 28 euros (sérieusement ?!) mais en plus de cela, j’ai été confrontée à un chauffeur qui se l’ait arrondi à 30 euros…comme ça…tranquillement.
Je vous recommande donc fortement l’application Cabify (le Uber local) : non seulement les prestations sont excellentes, mais en plus de cela vous bénéficiez de plusieurs codes promo lors de votre inscription.

2) Les attrapes-touristes ! Ils sont extrêmement nombreux autour du centre ville : la Cathédrale de Séville, Giralda and co. Et parfois même, font preuve d’un peu de force pour vous coincer. Ne vous laissez pas faire, cela vous évitera quelques désagréments.


Séville est à la hauteur de sa réputation : éblouissante, agréable, culturellement riche et intéressante.
Foncez y les yeux fermés ! Et laissez vous bercer par la douceur de vivre andalouse.

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