Daisy Jones And The Six : love, drugs and rock’n’roll !

Si vous saviez combien de fois Jen a pu me faire les louanges de Daisy Jones And The Six…elle vous en parlait d’ailleurs ici sur le blog, il y a quelques années. Si je n’ai pas encore cédé à la lecture de ce best-seller, je n’ai pas pu résister à l’appel de son adaptation audiovisuelle sur Amazon Prime Video.

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Synopsis

Margaret Daisy Jones grandit auprès d’une « mère » nocive, considérant sa progéniture comme un véritable fardeau. Billy Dunne, abandonné par son père, vit dans un cocon modeste empli d’amour auprès de sa mère et de son frère Graham.
Tous deux sont passionnés de musique. Leur ambition, leur audace et leur talent respectifs vont les mener à leur rencontre ; et à une success story fulgurante !

Un casting cinq étoiles

L’une des forces majeures de la série est indiscutablement son casting.

Vous y retrouvez en tête d’affiche Sam Claflin, connu pour ses rôles dans Hunger Games et Avant Toi. Dans Daisy Jones and The Six, il interprète Billy Dunne – un chanteur musicien talentueux – leader du groupe The Six. L’acteur nous offre une performance à la hauteur du personnage, vacillant entre force et fragilité avec une aisance déconcertante.

Riley Keough est l’actrice qu’il fallait pour ce projet. Petite fille d’Elvis Presley, elle interprète Daisy Jones, une chanteuse musicienne au caractère bien trempé et au talent démesuré. Son humour et sa liberté sont une véritable bouffée d’air frais ! Sa prestation est époustouflante.

Mention spéciale à Camila Morrone (Camila Dunne), dont le jeu est d’une justesse incroyable. Elle incarne la voix de la Raison, l’altruisme et le véritable amour à elle seule. Son personnage, autant que sa beauté naturelle, ne pourront que vous séduire.

Tous les acteurs/actrices – membres du groupe et tous les adjuvants qui gravitent autour – apportent leur pierre à l’édifice. C’est un délice de les voir évoluer ensemble pour incarner cette success story.

Le dispositif

Le scénario prend en fait vie dans le cadre d’une interview, réalisée par un personnage extérieur au groupe. Chaque membre est questionné sur ses souvenirs et son ressenti concernant l’aventure folle vécue par Daisy Jones and The Six, dans les années 70.

Le récit est donc une succession de flashbacks immersifs, faisant intervenir les différents points de vue des protagonistes.
Ce dispositif est hyper intéressant car il permet une certaine introspection de chacun et fait émerger diverses émotions telles que le regret, le remord, la nostalgie. À mon sens, cela favorise grandement la crédibilité et le réalisme du récit.

Women Empowerment

À bien des égards, Daisy Jones and The Six s’engagent sur des terrains féministes, notamment à travers le faisceau de la place de la femme dans l’industrie musicale.
On nous montre des femmes fortes, déterminées, cassant les codes et se battant pour ce qui est juste.
Combien d’entre elles ont vu leurs musiques, leurs paroles plagiées, volées par des hommes qui en ont fait leurs succès ? À combien d’entre elles a-t-on demandé de lisser leur image pour coller aux standards de société attendus ?
Daisy, Simone, Karen se rebellent, en affirmant et revendiquant leurs libertés et leurs droits aussi fort qu’elles le peuvent.

La question du pardon est omniprésente dans la série, et représente également une forme d’empowerment. Le pardon est souvent associé à la faiblesse ou au déni, ici c’est tout le contraire. Pardonner n’est pas une faculté donnée à tout le monde. Cela nécessite une grande force, de la maturité et n’empêche en aucun cas de dicter les règles ou de rester maître de sa vie. Pardonner est un choix.

Sex, Drugs and Rock’n’roll ?

Vous connaissez ce bon vieux cliché ? Et bien on ne peut pas vraiment dire que la série vienne le contrecarrer.
Cependant, on y trouve un traitement beaucoup plus modéré, dans le sens où ces addictions ne sont absolument pas valorisées. Elles ne répondent pas au fantasme qu’elles peuvent représenter lorsque l’on parle du milieu du rock.

La drogue et l’alcool viennent montrer la vulnérabilité des personnages, tout comme leur facette beaucoup plus sombre. Ces deux substances sont un refuge pour eux, mais aussi un moyen de verbaliser leurs réels sentiments. Cette euphorie passagère destructrice a des conséquences, qu’il faut affronter de nouveau la réalité.

La Playlist

Autre force majeure de Daisy Jones and The Six : la musique.
Que vous aimiez le genre ou non, vous succomberez forcément à une ou plusieurs des chansons du groupe.

Le rythme, les paroles, la tessiture des voix : tout est réuni pour faire de ces chansons de vrais tubes !
Personnellement, la playlist Spotify de la série résonnait déjà dans la voiture, dès le deuxième épisode.

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Daisy Jones and The Six est un petit bijou audiovisuel, qui mérite qu’on s’y intéresse. Si les deux premiers épisodes peuvent sembler laborieux, votre persévérance portera ses fruits ! On se laisse transporter par cette famille unie non pas par le sang, mais par une même passion et une forte amitié.
Le final vous tirera probablement quelques larmes…
On croise les doigts pour une seconde saison, et vite !