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Lectures Hivernales : round 2 !

Depuis le début de l’année, j’enchaîne les lectures et apprécie de plus en plus ces moments reposants, hors du temps.
Préparez vous, je m’apprête à vous parler de tous ces romans qui ont rythmé ces dernières semaines ; me faisant vaciller constamment entre rires et larmes.


Disgrace, par Brittainy C. CHERRY

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Disgrace est probablement l’un des romans que j’ai préféré découvrir cet hiver !
Après une énième fausse couche, Grace voit son couple voler en éclat. Elle doit écrire une nouvelle histoire seule et se reconstruire dans sa ville natale. Son ex mari aussi…
Jackson est le marginal de la ville depuis toujours…mais au fond, qui connaît vraiment l’histoire de ce jeune homme et ses secrets ?


J’ai adoré explorer la psychologie de Grace et Jackson ! Leur dynamique est juste exquise. Leur rencontre, leurs blessures, leurs points communs, leurs attentions l’un envers l’autre : tout prête à sourire et s’émouvoir.
Toute la réflexion sur les liens familiaux est également très prenante et intéressante. On y apprend que les apparences sont parfois trompeuses et que les secrets de famille sont un poison qui entache toutes les générations.
Vous y trouverez des pistes sur le deuil périnatal, l’indépendance et la quête profonde de soi. La question centrale restant tout de même : qu’est-ce que le véritable amour ?
Personnellement, voici la leçon que j’en ai tirée : Aimer c’est avant tout laisser la liberté « d’être », à autrui.

De grands moments d’émotions vous tireront quelques larmes en fin de lecture…
Bref, j’ai dévoré cet ouvrage et ai été presque triste de devoir le quitter !

Le Fabuleux Voyage du Carnet des Silences, par Clare POOLEY

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J’avais si hâte d’entamer ce bouquin dès que je l’ai reçu !
Malgré un démarrage un peu long, je dois admettre avoir été séduite par l’histoire et ses nombreux rebondissements.

Le récit se divise en plusieurs points de vue, il me sera donc difficile de vous fournir un résumé de l’œuvre. À vrai dire, tout est dans le titre !
Pas moins de six personnages vous feront vibrer au cours de cette lecture : Julian, Monica, Hazard, Riley, Alice et Lizzie.
Qui dit multitude de protagonistes, dit multitude de problématiques !

Là aussi, l’axe principal tourne autour de la quête de soi. L’éclosion de chaque personnage au fil de la lecture nous fait comprendre que s’aimer vaut autant qu’être aimé, si ce n’est plus. Il s’agirait peut-être là de la véritable clé du bonheur et de l’épanouissement personnel.

L’exploration des différentes psychologies est très prenante. On vogue d’une réflexion à une autre, d’un chapitre à un autre. La mythomanie, la maternité, la nostalgie, les addictions : tous ces sujets accompagneront votre lecture.
J’ai été particulièrement touchée par la puissance de la communauté, de l’amitié et l’altruisme qui émanent de ce roman.

La fin est d’une poésie folle. Ce livre reste un petit bijou à lire sans attendre !

The Love Hypothesis, par Ali HAZELWOOD

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Qu’il est difficile de trouver un roman d’Ali Hazelwood traduit en français ! Sérieusement, c’est la croix et la bannière ! Le prochain est en précommande sur Amazon, pour une sortie prévue le 3 mai.

La spécificité de l’auteure réside dans l’environnement qu’elle choisit pour faire évoluer ses personnages : le milieu scientifique.
Vous aurez donc affaire à un vocabulaire en cohérence avec cet univers, rien de bien méchant – rassurez vous – mais si vous aimez bien tout comprendre : un dictionnaire ne sera pas de trop !

Adam est un éminent professeur. Olive, une étudiante douée.
Tous deux vont se retrouver embarqués dans une fausse relation de couple, alors qu’a priori tout les oppose !
Comment rendre ce pseudo coup de foudre crédible entre ces deux parfaits inconnus ? Telle sera l’intrigue de The Love Hypothesis.


L’histoire n’est pas des plus originales. C’est du déja vu. Ce qui fait le sel de cette romance, en dehors du cadre scientifique, c’est la dynamique entre Olive et Adam.
Ensemble, ils forment un duo piquant, brillant et explosif !
Les rebondissements son un peu prise de tête, mais c’est ce qui rend ce récit complètement addictif.

L’engouement autour d’Ali Hazelwood et sa plume est justifié ! Hâte de commander Love On The Brain.

Normal People, par Sally ROONEY

Normal People ou le roman qui m’a demandé le plus d’efforts pour en terminer la lecture. J’ai eu énormément de mal à me faire au style et à la syntaxe du récit ! Est-ce que ça valait la peine de s’accrocher autant ? Clairement, OUI !

Connell et Marianne ont grandi et résident dans la même ville d’Irlande. Lui est le bad boy populaire du lycée, elle la petite intello solitaire. Rien ne semble pouvoir les unir, et pourtant, c’est ensemble qu’ils vivront leur premier amour.

L’œuvre de Rooney est saisissante, impressionnante de réalisme.
Elle traite de la complexité des sentiments amoureux, de l’impact des traumatismes et de l’éducation sur sa construction personnelle et sa destinée.

C’est le genre de roman « montagnes russes », qui vous fait passer d’une émotion à une autre en quelques pages.
J’ai été touchée par tous les arcs narratifs concernant les violences intrafamiliales, parce que c’est un sujet encore trop rarement abordé.

La fin est frustrante, mais tellement juste et criante de vérité ; car aimer c’est laisser l’opportunité à l’autre de s’accomplir. Qu’on soit à ses côtés ou non. L’écrivaine prône une forme d’émancipation de toutes dépendances affectives malsaines et d’emprise, qu’on en soit l’auteur ou la victime.

Le succès de Normal People est légitime : foncez et ne vous laissez pas décourager par la forme !


Il y a eu d’autres romans, d’autres histoires…mais la revue deviendrait bien trop longue. Rendez-vous dans un prochain article pour poursuivre ce marathon lecture !

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