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Partir vivre seule à l’étranger

En 2013, du haut de mes 21 ans, je me lançais dans un projet fou : partir à Los Angeles pour apprendre l’anglais. Cela a été la meilleure décision de ma vie.

Partir seule à l’étranger, en tant que femme qui plus est (on prend les femmes pour des connes dans beaucoup de pays encore aujourd’hui), c’est un pari un peu fou pour beaucoup d’entre nous.

Déjà, pourquoi partir ?

Clan des gens “tu vas voir c’est trop bien” VS clan des gens “pourquoi tu vas à l’étranger, la France c’est bien mieux”.

©GIPHY

Il y a plein de raisons de partir à l’étranger, la principale étant majoritairement d’apprendre une langue étrangère. Et c’est vrai, il n’y a pas mieux pour assimiler une langue ! Mais il y a aussi la recherche d’un emploi ou simplement vouloir apprendre à être indépendant, loin de ses proches. 

Partir, okay, mais où ?

Il y a 197 pays reconnus par l’ONU dans le monde. Ça fait beaucoup ! Alors où partir ?

Pour apprendre l’anglais, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Australie sont les destinations favorites. Cependant, il n’y a pas que l’anglais dans la vie ! L’espagnol est aussi une langue internationale qui est parlée dans la majorité des pays de l’Amérique du Sud et la langue la plus parlée aux Etats-Unis, surtout en Floride et en Californie.

Il faut aussi penser à sa propre ouverture d’esprit. Partir au Japon n’a rien à voir avec partir au Québec. La culture en l’Amérique du Nord est très proche de la culture européenne, contrairement à la culture japonaise. Un choc culturel peut être plus ou moins supporté, tout dépend des personnes. 

Et puis il y a aussi les histoires de visas. Partir dans un pays de l’Union Européenne est beaucoup plus simple, que de partir de l’autre côté de la planète, à ce niveau-là.

Lors de votre choix, prenez les bonnes décisions, et surtout, si vous sortez de votre zone de confort, soyez sûrs d’avoir un bon système de soutien émotionnel (amis, famille, thérapeute, etc) histoire de ne pas être seul/e si vous expérimentez le mal du pays.

Lois d’immigration des pays

Chaque pays a ses propres lois d’immigration, des visas différents plus ou moins compliqués à obtenir. Renseignez-vous bien sur les sites internet officiels des pays ou appelez l’ambassade du-dit pays en France.

Préparer le départ

Quoi mettre dans sa valise ? Excellente question ! Je n’ai pas la réponse. Bon courage !

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Renseignez-vous sur la météo, sur les codes vestimentaires du pays ou de la ville (par exemple à Los Angeles, dans certains quartiers du sud, vous devez éviter de porter du bleu ou du rouge à cause des gangs), sur les lois vestimentaires (certains pays obligent les femmes à porter le voile, même si vous n’êtes que touriste), par exemple. 

Et surtout n’oubliez pas une trousse à pharmacie bien fournie. Les médicaments et leur réglementation dépendent de chaque pays et vous n’êtes pas sûrs de trouver ce que vous cherchez en libre service. 

Une fois sur place

Tout s’accélère !

Avec un peu de chance, vous avez sécurisé votre logement avant d’arriver dans votre pays d’adoption. Sinon, Airbnb est une bonne option pour se loger pendant la période de recherche de logement.

Renseignez-vous sur les modes de transports possibles à votre destination. Amsterdam : le vélo, Londres: le métro, Nantes: à pied, New York : le métro, Los Angeles : la voiture. Chaque ville est différente ! Cependant, Uber est présent dans plus de 700 villes dans le monde.

Maintenant, vous êtes prêts à aller au travail ou à l’école !

Voici donc le conseil de mamans : Faites le chemin la veille de votre premier jour pour vous rendre compte de la durée exacte, et histoire de ne pas vous perdre et d’arriver en retard le jour J. Ça serait bête. 

Votre vie sociale va décoller avec vos collègues ou vos camarades. Surtout n’hésitez jamais à parler, même si votre accent est pourri. C’est en parlant la langue et en l’écoutant, qu’il s’améliorera. Car nous avons tous un instinct de mimétisme qui nous fait imiter l’accent de votre entourage.

N’ayez jamais honte d’apprendre une nouvelle langue : c’est une force que beaucoup n’ont pas.

Visiter les quartiers qui ont un intérêt personnel

Chaque ville a son quartier LGBTQ+, son quartier artistique, son quartier fêtard… Lequel est celui qui vous tente le plus ? Allez-y durant votre temps libre, vous y ferez de nouvelles rencontres et découvrirez peut-être un petit coin de paradis qui vous fera sentir “home away from home”

Personnellement, mon coin de paradis c’était la terrasse de Groundwork Coffee à North Hollywood, Los Angeles…

Le mal du pays

Le mot anglais est très parlant : “homesick”. Le mal du pays peut arriver sans prévenir, tel un moustique sournois pendant une nuit d’été. Ce n’est pourtant pas bien grave et c’est une réaction normale. On veut rentrer chez soi, on veut retrouver notre zone de confort, nos habitudes…

Ayez un système de soutien émotionnel fiable et de confiance. Des amis, vos parents, vos frères/sœurs, vos cousins, votre thérapeute, ou même vos animaux de compagnie. Il n’y a aucune honte à demander de l’aide et du soutien en période de déprime.

Une aventure personnelle 

Chaque séjour à l’étranger, court ou long, est différent. On peut avoir envie de rentrer chez nous après une semaine comme on peut avoir envie de ne jamais repartir. 

Si vous n’avez pas aimé un pays, une ville, cela ne veut pas dire que vos proches auront la même expérience. Et de même, si un de vos proches déconseille une ville, peut-être que vous en tomberez amoureux ! 

Le tout est de garder une grande ouverture d’esprit avant, pendant et après votre voyage. 

Rentrer en France 

Le retour est plus ou moins difficile selon les gens. J’ai une amie coréenne qui était plus que ravie de rentrer en Corée et une autre qui aurait voulu rester en Californie quelques années de plus.  Et puis d’autres, comme moi, auraient aimé y rester pour le reste de leur vie.

Et vous, avez-vous fait des voyages à l’étranger seul ? Quelle a été votre expérience ?

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